90 élèves
accompagnés de 5 professeur.es
Le réalisateur, compositeur et comédien Alexandre Castagnetti a accepté l’invitation d’Un Artiste à l’École à revenir dans son ancien collège d’Orléans, le collège Jean Dunois, pour échanger avec les classes de 4ème autour de son parcours, de son métier de réalisateur et de son dernier film, L’École est à nous, que les collégiens avaient pu découvrir en salle avant la rencontre.
La discussion s’est rapidement orientée vers le parcours d’Alexandre Castagnetti, les élèves s’interrogeant sur le niveau scolaire du réalisateur, et son arrivée dans l’univers du cinéma. Curieux sur ses motivations, les élèves l’ont interrogé sur les éléments déclencheurs et l’existence d’une vocation. En effet Alexandre Castagnetti a évoqué son rêve d’enfant de la musique et du cinéma dès ses 12 ans, mais aussi son intimidation à l’égard du secteur artistique, pensant que “ce n’était pas pour lui : il ne connaissait personne à Paris et avait des bonnes notes”. Une carrière d’ingénieur lui paraissait plus accessible et il a été encouragé en ce sens par son entourage. Mais déjà alors élève en 3ème, il avait tourné un film avec toute sa classe et son caméscope – information qui a donné lieu à une scène intergénérationnelle amusante, lors de laquelle Alexandre Castagnetti a dû expliquer ce qu’était un caméscope, une cassette et un magnétoscope à la jeune génération. Finalement, a-t-il expliqué, malgré une carrière naissante d’ingénieur, ses premiers amours qu’étaient la musique et le cinéma l’ont rattrapé et il a décidé de se lancer de manière autodidacte, commençant par la musique s’appuyant sur les réseaux sociaux pour commencer, mais ceux-ci n’étaient pas aussi puissants (ni rémunérateurs) qu’aujourd’hui.
Puis la discussion a bifurqué sur le dernier film réalisé par Alexandre Castagnetti, L’École est à nous. Les élèves l’ayant apprécié, les questions étaient nombreuses, notamment sur les lieux de tournage, le casting, le budget… Et l’artiste est revenu en détail sur le processus de fabrication du film et son rôle. Beaucoup étaient curieux des inspirations de l’intervenant, des films et séries qu’il aime et de l’œuvre qu’il a préféré réaliser.
Le budget du film, pourtant plutôt moyen pour le cinéma français, a provoqué une vague de réactions chez les jeunes, qui ont trouvé le chiffre annoncé par le réalisateur plutôt conséquent. Ces réactions se sont amplifiées au fur et à mesure qu’Alexandre Castagnetti citait des exemples d’autres budgets, de plus gros films : impressionnés, les élèves ont avoué qu’ils ne pensaient pas qu’il fallait autant d’argent pour fabriquer un film, notamment des films « réalistes », comme L’École est à nous, qui se passe dans un collège comme le leur !
Enthousiastes et naturels, certains élèves sont même venus demander à Alexandre Castagnetti, en fin de rencontre, s’il était possible pour eux de postuler pour faire de la figuration dans des films ou de devenir acteur, comme les jeunes du film.
Une rencontre qui, nous l’imaginons, fera des émules !
PRESSE
La République du Centre – Le 14 décembre 2022