27 élèves
accompagnés par 2 professeures
En introduction de la rencontre, les élèves ont interprété un court spectacle imaginé avec leurs professeures, mêlant musique, danse et récit, afin de remercier l’artiste d’être venue les rencontrer. Un joli moment qui a touché l’artiste.
Léna Bréban a commencé l’échange en évoquant sa jeunesse dans ce quartier populaire de la banlieue d’Orléans et sa vision de l’environnement du collège qu’elle a retrouvé avec émotion. Enfant, Léna Bréban a très vite été obsédée par le théâtre et son envie de devenir comédienne. Encouragée par ses parents, elle a, dès qu’elle a pu, suivi des cours de théâtre à travers le club théâtre du lycée voisin.
Jeune bachelière, Léna Bréban n’avait pas en sortant du lycée l’âge requis pour intégrer le conservatoire public, la contraignant à aller étudier aux Etats-Unis. Une expérience sur laquelle les élèves l’ont questionnée, curieux de connaître la différence entre enseignement outre-Atlantique et en France. La comédienne a évoqué sa perception du théâtre et de son enseignement aux Etats-Unis, évoquant un certain réalisme-naturalisme, l’importance de la mise en situation et la richesse de cette expérience, qui lui a également permis d’apprendre à parler anglais. En France, étudiant au conservatoire, elle perçoit une plus grande liberté dans l’interprétation et la vision de la mise en scène et de la direction d’acteurs.
L’artiste a longuement évoqué avec les élèves sa passion pour son métier, basée sur le plaisir du jeu, de provoquer de l’émotion chez les autres, mais aussi la nécessité de s’ouvrir à d’autres carrières pour ne pas dépendre du désir des autres, la poussant à mettre en scène et à écrire.
Curieux de découvrir un parcours d’artiste, les élèves ont questionné Léna Bréban sur sa motivation, les périodes de doute ou de découragement qu’elle a pu rencontrer. Très ouverte dans l’échange avec les jeunes, Léna Bréban y a répondu avec sincérité évoquant sa passion mais également la précarité du métier de
comédienne, l’irrégularité de la rémunération (pas de salaire à la fin du mois), l’intermittence, les périodes de travail “invisible”, non rémunéré (répétitions, castings etc), ou encore la difficile conciliation avec une vie de famille. Curieux de découvrir un parcours d’artiste, les élèves ont questionné Léna Bréban sur sa motivation, les périodes de doute ou de découragement qu’elle a pu rencontrer. Très ouverte dans l’échange avec les jeunes, Léna Bréban y a répondu avec sincérité évoquant sa passion mais également la précarité du métier de comédienne, l’irrégularité de la rémunération (pas de salaire à la fin du mois), l’intermittence, les périodes de travail “invisible”, non rémunéré (répétitions, castings etc), ou encore la difficile conciliation avec une vie de famille. La comédienne et metteuse en scène a évoqué les tournées, et ce qui fait le goût de son métier et du théâtre, le côté “colo”, et l’importance du travail. Après avoir été beaucoup interrogée sur le métier de comédienne, Léna Bréban a expliqué aux élèves celui de metteuse en scène, se présentant comme une cheffe d’orchestre travaillant avec de nombreux autres métiers (décors, costumes) et les acteurs, revenant sur le choix des comédiens avec lesquels elle a envie de travailler, expliquant même l’écriture de certaines pièces spécifiquement pour certains acteurs avec lesquels elle a envie de collaborer. Questionnant les élèves sur leur relation à l’écriture, elle leur a partagé ses projets, des accroches d’histoires et ses sources d’inspiration (souvent piochées dans son histoire, celle de son entourage, ou des lectures).
Artiste engagée, Léna Bréban a également évoqué Renversante, la pièce qu’elle joue au sein des collèges sur l’égalité fille-garçon, expliquant que l’art est aussi un moyen d’exprimer un point de vue, une idée et de la défendre, et fait découvrir aux élèves des extraits de la pièce.
L’artiste a également évoqué l’importance d’être toujours en action, et des rencontres, qui permettent de s’ouvrir à d’autres univers. Issue d’un environnement populaire, l’artiste a insisté auprès des élèves sur la possibilité de choisir son parcours, d’embrasser une vocation. Questionnant les jeunes sur leurs envies, elle les a vivement encouragés à se donner les moyens d’arriver à atteindre leurs rêves et de pas se mettre de limites.