60 élèves
accompagnés par 2 professeurs
Adnane Tragha est intervenu devant 2 classes d’élèves de seconde et de Terminale STMG qui avaient pu découvrir son documentaire « On a grandi ensemble » au cinéma avant la discussion. Le réalisateur et producteur, qui est né, a grandi et vit toujours à Ivry, a commencé l’intervention en racontant son parcours de lycéen, de redoublements en peur de la « désorientation », et la persévérance, poussé par son père, l’envie de passer son bac, couronnée de succès, jusqu’aux rencontres qui – selon ses mots- « ouvrent de nouvelles perspectives » à l’université où il a étudié l’économie. Son parcours l’a ensuite mené à passer le concours de maitre des écoles pour trouver un premier travail qui lui permettait alors d’avoir du temps pour continuer des projets de cinéma. Ce projet qu’il a concrétisé à travers un premier court métrage « Passe passe le mic’ » financé grâce au dispositif « coup de pouce » de la ville d’Ivry. Un soutien financier qui lui a permis d’investir dans de l’achat de matériel (caméra, ordinateur). Ce matériel qui lui a ensuite permis d’explorer le média internet alors en plein essor, à travers la réalisation de web-séries. Cette production indépendante lui a permis, a-t-il raconté, de réaliser, produire, et de contourner l’absence de réseau et de contact dans le milieu du cinéma.
Adnane Tragha est intervenu devant 2 classes d’élèves de seconde et de Terminale STMG qui avaient pu découvrir son documentaire « On a grandi ensemble » au cinéma avant la discussion. Le réalisateur et producteur, qui est né, a grandi et vit toujours à Ivry, a commencé l’intervention en racontant son parcours de lycéen, de redoublements en peur de la « désorientation », et la persévérance, poussé par son père, l’envie de passer son bac, couronnée de succès, jusqu’aux rencontres qui – selon ses mots- « ouvrent de nouvelles perspectives » à l’université où il a étudié l’économie. Son parcours l’a ensuite mené à passer le concours de maitre des écoles pour trouver un premier travail qui lui permettait alors d’avoir du temps pour continuer des projets de cinéma. Ce projet qu’il a concrétisé à travers un premier court métrage « Passe passe le mic’ » financé grâce au dispositif « coup de pouce » de la ville d’Ivry. Un soutien financier qui lui a permis d’investir dans de l’achat de matériel (caméra, ordinateur). Ce matériel qui lui a ensuite permis d’explorer le média internet alors en plein essor, à travers la réalisation de web-séries. Cette production indépendante lui a permis, a-t-il raconté, de réaliser, produire, et de contourner l’absence de réseau et de contact dans le milieu du cinéma.
L’artiste a d’ailleurs insisté sur sa perception en tant que jeune lycéen, puis étudiant, de l’absence de « modèles » dans le milieu du cinéma. Son besoin de faire exister un cinéma qui lui ressemble, qui raconte sa vision de la société, du monde.
Adnane Tragha a également évoqué l’écriture, pendant la période du confinement, du livre, lui le mauvais élève en français, n’aurait jamais imaginé être édité, tout comme il n’aurait jamais imaginé être l’auteur d’un film comme son documentaire. Il a raconté l’appel de l’éditrice, sa demande d’un récit personnel autour de la Cité Gagarine, le processus d’écriture, en 3 mois. Et encore une fois en toute transparence sa rémunération.
A la remarque d’une élève sur le fait que ses études « ne lui servent pas aujourd’hui », il explique qu’au contraire, ses études à l’université l’ont formé intellectuellement, lui ont « musclé le cerveau », lui ont également permis de « sortir d’Ivry », de rencontrer des personnes qu’il n’aurait jamais rencontrées ailleurs, et qui d’ailleurs ont rendu ses rêves de cinéma réalistes, invitant les élèves à s’ouvrir au monde.
Adnane Tragha a également évoqué l’importance à ses yeux des questions de représentations, de son souhait de « se » raconter. De proposer dans ses films des personnages qui lui ressemblent, à lui et ses amis d’enfance, son environnement.
Le réalisateur a ensuite été interrogé par les élèves sur ses projets actuels et a évoqué une collection de films faits avec des jeunes au cours d’ateliers, qu’il va réunir dans un projet intitulé « les fables populaires ». Il est également en écriture d’un long métrage de fiction autour des livreurs à vélo.