« Lorsque j'étais élève à "Georges", je dessinais déjà mais je ne savais pas que j'en ferai mon métier, je ne savais surtout pas que je deviendrai réalisateur (il m'a d'ailleurs fallu du temps pour accepter de me présenter ainsi). Mais j'y ai fait du théâtre, fabriqué des marionnettes, découvert des textes, construit des amitiés qui se poursuivent encore aujourd'hui. Les temps étaient peut-être plus doux qu'aujourd'hui. Si j'ai accepté de revenir au Lycée Georges de la Tour, c'est parce que les années lycée sont fortes, riches en découvertes, importantes. Ce sont des années où on commence à se projeter dans "l'après" avec désir ou appréhension, avec surtout pas mal de doutes : qu'allons-nous devenir ? On a l'impression (et l'institution y contribue) que notre avenir se joue maintenant, ce qui n'est pas vrai. Le César est un vecteur pour raconter un parcours, qui pourrait être celui de tout le monde. »